Le nouveau président a énoncé dans le cours de la campagne les grands axes de sa politique ; il affiche à présent sa volonté de les mettre en œuvre sans attendre. Le non-remplacementt d’un fonctionnaire sur deux, la remise en cause du droit de grève dans les services publics, l’autonomie et la concurrence dans l’enseignement supérieur et dans l’ensemble de l’éducation, la réduction des moyens des services publics, l’individualisation des salaires, le mérite individuel pour tous, s’opposent aux valeurs de solidarité du Service Public. Cette politique, d’inspiration à la fois libérale et autoritaire, va à l’encontre des valeurs et des propositions que nous portons.